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Affichage des messages du 2019

Pour éviter de se faire passer un sapin!

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Partie 1 : les essences de bois Le bois des conifères ou « bois mous », lorsqu’il est fendu en éclisses, est certes du bon bois d’allumage. Toutefois, ce bois est peu prisé pour chauffer le foyer à cause de sa faible valeur calorifique. C’est lorsqu’on en retrouve dissimulé dans une corde de bois franc destinée à chauffer la maisonnée qu’on vient de se faire passer un sapin , selon l’expression populaire. Toutes les essences de bois n’ont pas le même pouvoir pour chauffer et les bûches de celles qui ont de faibles rendements risquent de se consumer trop vite. De plus, lors de leur consumation, les conifères dégagent des quantités considérables de résines favorisant la formation de créosote dans la cheminée. Le mieux est donc de brûler des bois francs et secs. Parmi toutes les essences de bois qu’on retrouve au Québec, nous les présentons ici des meilleures aux moins efficaces en fonction de la valeur calorifique dégagée (en milliers de BTU) par corde sèche (128 pi³ ou 4’X4

Abatteuse multifonctionnelle sur chenilles

Cette abatteuse multifonctionnelle sur chenilles pratique une coupe d’éclaircie dans un peuplement mixte. C’est l’équipement idéal pour les forêts mixtes ou résineuses. Bonne capacité portante au sol grâce à ses chenilles, elle convient bien aux sites plus humides. L’abattage directionnel contrôlé ne cause pas de blessures. La tête abat, ébranche et tronçonne des arbres pouvant aller jusqu’à 53 cm de diamètre. Elle est calibrée pour façonner des billots de la longueur désirée, selon les spécifications du marché. La productivité moyenne de cet équipement est d’environ 3 hectares par semaine.

La maladie du rond chez les pins : mesures préventives de récolte

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Dans l’est du Canada, la maladie du rond, causée par le champignon Heterobasidion irregulare , peut infecter toutes les sous-espèces de pins, mais principalement le pin rouge ( pinus resinosa ). L’inoculation du champignon survient lors de la récolte forestière. En plus des pinèdes naturelles, le Québec compte des centaines d’hectares de plantations de pins, il est donc recommandé de suivre certaines recommandations lors de la récolte afin de limiter la propagation de la maladie aux arbres résiduels à proximité. Mode de propagation L’infection par le champignon Heterobasidion irregulare peut se produire lors des interventions de récolte par la dissémination par le vent de ses spores qui se déposent sur les souches fraîches. Une fois implanté, ce champignon progresse jusqu’aux racines et se propage aux autres arbres par contacts ou greffes racinaires. Source: Ressources naturelles Canada, 2017 La progression du champignon est d’environ 1 mètre par année et il se p

Du pin sur la planche

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En forêts naturelles ou en plantation, les pins ont de tout temps été des espèces recherchées pour leurs propriétés ligneuses en charpenterie et en ébénisterie. Sachez que trois espèces de pins indigènes et une exotique poussent au Québec. Le plus majestueux est le pin blanc. Tout comme le pin rouge et le pin gris, toutes les espèces poussent généralement mieux sur des sols sablonneux et bien drainés. Le pin sylvestre, ou d’Écosse, a été introduit au Québec dans la vallée du Saint-Laurent au cours du siècle dernier. La période hivernale est la meilleure saison pour effectuer la récolte des pins . D’abord, cette précaution évitera de contaminer les souches par l’inoculation potentielle d’un champignon qui occasionne la maladie du rond lorsqu’il n’y a pas de couverture de neige . Aussi, pour le pin blanc, et dans une moindre mesure que le pin rouge, la qualité de la fibre pour le bois de sciage s’altère par le bleuissement du bois si l'on procède à sa coupe entre la fin m

Faune et protections des plantations feuillues

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Après la perte de leur feuillage à l’automne, les jeunes arbres subissent souvent des dommages causés par une prédation par les rongeurs ou les cervidés qui s’en nourrissent. En effet, pendant cette période et jusqu’à la fin de l’hiver, les rongeurs et les cervidés ont très peu de ressources à leur disposition et leurs déplacements deviennent plus limités. Certains rongeurs creusent des galeries sous la neige pour se nourrir de l’écorce tendre des jeunes arbres. Les dommages par annelage peuvent être importants à l’intérieur d’une plantation si la population de rongeurs (ex. : mulot) est élevée. Lorsque l’écorce est rongée sur toute la circonférence de l’arbre, le risque de mortalité est considérable. Puisque la sève de l’arbre circule à l’intérieur d’une fine couche située juste sous l’écorce (aubier), lorsque cette dernière est sectionnée, l’arbre ne pourra survivre à la prochaine saison de croissance. Les cervidés, quant à eux, se nourrissent des bourgeons terminaux et branches f

Érablières: La coulée d'automne

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En saison automnale, on observe une diminution des heures d’ensoleillement et de la température. Pour certains acériculteurs québécois, c’est aussi une période de coulée dans leur érablière. Dans un contexte où les entreprises acéricoles visent des augmentations de volume de production (« croissance »), on peut se questionner sur cette pratique peu courante. Pour instaurer la coulée, il est essentiel d’observer des cycles de gel-dégel dans une période de 24 heures. On associe cette particularité climatique à la saison printanière, mais cela se produit également à la période de transition de l’automne. Selon une étude du Centre Acer et vulgarisée par le biologiste Stéphane Guay (Érable et chalumeaux, 2018), cette pratique ne serait pas viable. La sommation des coulées d’une érablière entaillée à la fois à l’automne et au printemps dans la même entaille (rafraîchit ou non) produirait un volume moins important d’eau d’érable qu’un seul entaillage printanier. L’entaille étant u

Commande de plants de reboisement

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Ce message s’adresse uniquement aux propriétaires forestiers détenant un statut de producteur forestier reconnu en vigueur. Le temps est venu de planifier vos besoins d’arbres forestiers pour le printemps 2020. À titre de producteur forestier, vous pouvez bénéficier des plants de reboisement produits gratuitement par la pépinière du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à Berthierville moyennant quelques frais administratifs et de manutention de notre part. Ces frais varieront entre 40¢ et 50¢ par plant en fonction du nombre total de plants commandés pour l’ensemble des producteurs. Voici les espèces disponibles : Résineux Feuillus Épinette blanche Bouleau jaune Épinette noire Caryer cordiforme Épinette de Norvège Cerisier tardif Épinette rouge Chêne à gros fruits Mélèze laricin Chêne rouge Pin blanc Érable rouge Pin

Mise en marché des bois

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Pour être admissible à du financement par le programme de mise en valeur des forêts privées, la récolte de bois doit répondre à certaines obligations de mise en marché. Chaque agence régionale détermine ses propres critères en fonction des marchés disponibles sur son territoire. Ainsi, pour Lanaudière et la Montérégie, tous les volumes de bois prélevés doivent être livrés à des usines de transformation du bois qui contribuent au financement de l’Agence régionale dans une proportion d’au moins 75% au cours d’une même année financière. En Mauricie, un producteur pour conserver jusqu’à 40 m3 solides (35 cordons de bois) annuellement. Notre rôle de conseiller forestier est de bien vous aiguiller pour l’évaluation et le contrôle des volumes à mettre en marché. Depuis quelques mois, nos efforts de mobilisation des bois pour les feuillus durs destinés à l’énergie portent fruit auprès des instances régionales. De nouveaux marchés régionaux sont reconnus pour répondre à ce critère q

Démystifier le fonctionnement des puits de carbone forestier

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Notre ministre des forêts, l’honorable Pierre Dufour, déclarait en chambre récemment vouloir couper plus d’arbres pour soutenir la stratégie de développement de l’industrie forestière au Québec. Selon lui, l’augmentation de la récolte permettrait de réduire les gaz à effet de serre (GES). On se doute bien, et les chercheurs en foresterie le confirment, qu’on ne doit pas prendre cette affirmation au pied de la lettre. Mais qu’en est-il exactement, pourquoi n’est-ce pas si clair ? Chacun sait que la plantation d’arbres permet de capter le CO² atmosphérique. Grâce à la photosynthèse, les végétaux parviennent à séparer les molécules d’oxygène (O²) de la molécule de carbone contenue dans ce puissant gaz à effet de serre. L’oxygène est libéré, purifiant l’air, et l’atmosphère est débarrassée de ce gaz qui, en trop grande quantité, contribue au réchauffement climatique. Et ce processus essentiel aux végétaux permet surtout la transformation de la molécule de carbone en sucres favoris

Le pimbina (Viorne Trilobé)

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Dans nos forêts québécoises, il est généralement plutôt rare de retro uver des petits fruits encore en hiver étant donné le climat très froid et neigeux de notre province. Par contre, le pimbina fait partie des arbustes produisant des fruits du mois de septembre jusq u’à l’hiver et persistant parfois même jusqu’au printemps. Ses petits fruits rouges vifs sont comestibles, mais leur acidité ne les rend guère agréables à manger frais. Il est toutefois délicieux en gelée, en sirop ou encore en sauce. Certains en font même un vin fortifié. Autrefois très utilisé dans la culture autochtone, le pimbina est aujourd’hui peu employé dans la cuisine moderne. Il est pourtant un aliment local très intéressant à découvrir. La période idéale pour cueillir les fruits du pimbina est à la suite des premières gelées puisque celles-ci contribuent à leur mûrissement. Grâce au froid, le sucre des petits fruits se concentre pour les rendre plus juteux. Le pimbina se
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Dans les dernières années, nombreux sont ceux ayant eu l’expérience de devoir abattre un arbre en milieu urbain ou une partie de leur forêt dans un but de récupération ou de limitation de la progression d’insectes ou de maladies des arbres. Nous connaissons mieux aujourd’hui les cas de l’agrile du frêne et de la maladie corticale du hêtre ayant progressés rapidement et qui touchent aujourd’hui l’ensemble des MRC de Lanaudière. C’est l’agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui est responsable de la prévention et/ou de la mise en place d’actions visant à réduire l’incidence d’organismes exotiques affectant nos ressources végétales. Selon le répertoire de l’ACIA, plusieurs autres insectes et maladies sont aux portes du Québec et doivent retenir notre attention. Par exemple, le longicorne asiatique s’attaquant à plusieurs feuillus dont l’érable, le flétrissement du chêne et même le ver de terre asiatique. Celui-ci affecte intensivement la texture et la litière du sol

Les arbres potentiellement dangereux, nouvelle méthode analytique d’évaluation

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Les arbres potentiellement dangereux, nouvelle méthode analytique d’évaluation.Le grand ménage du printemps permet souvent de constater certains dégâts causés à nos arbres d’ornement au cours de l’hiver. Les neiges lourdes, verglas ou rafales importantes aggravent parfois l’état de santé des arbres. De vieux défauts souvent négligés risquent aussi de constituer un danger potentiel lorsque les arbres sont localisés à proximité de bâtiments ou de milieux très fréquentés. Fidèles à notre mission, RF Biotiques demeure à l’affût des perturbations naturelles ou anthropiques qui affectent aussi les arbres en milieu urbain. À ce titre, nous offrons un service d’évaluation des arbres dangereux à partir de connaissances techniques nouvellement acquises dans ce domaine. Ce service s’adresse autant aux propriétaires fonciers qu’aux représentants municipaux soucieux de s’appuyer sur une expertise complète et détaillée lors de l’émission des certificats  d’autorisation pour abattage d’arbres.

Changements climatiques : Le reboisement fait partie de la solution

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Les nombreuses vagues de chaleur de l’été dernier, l’hiver qui se prolonge anormalement et les inondations actuelles sont des événements-types résultant notamment des dérèglements climatiques. Que ce soit dans le but d’atténuer le réchauffement global ou les impacts des événements extrêmes dans nos milieux de vie, de nombreuses études citent l’aménagement forestier comme l’une des solutions à envisager. Pour les propriétaires forestiers soucieux de contribuer à la lutte aux changements climatiques, le reboisement de leurs terres constitue un très bon moyen pour puiser les gaz à effet de serre (GES). Dans plusieurs cas concrets, le reboisement peut faire partie de la solution ! Par exemple, L’implantation de haies brise-vents afin de limiter les impacts négatifs des vents extrêmes sur les cultures agricoles ou la poudrerie sur nos routes qui causent de nombreux accidents. Cette haie peut aussi être multifonctionnelle afin d’attirer les pollinisateurs ou de créer des habitats

Cartographie – sentiers multifonctionnels de St-Alphonse Rodriguez

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Les arbres potentiellement dangereux, nouvelle méthode analytique d’évaluation.La carte des sentiers multifonctionnels de la municipalité de St-Alphonse Rodriguez est maintenant disponible !   vous pouvez vous la procurer au bureau de l’Hôtel de ville ou en la téléchargeant au format PDF ici :   Carte_sentiers_2018_muns