Le pimbina (Viorne Trilobé)

Dans nos forêts québécoises, il est généralement plutôt rare de retrouver des petits fruits encore en hiver étant donné le climat très froid et neigeux de notre province. Par contre, le pimbina fait partie des arbustes produisant des fruits du mois de septembre jusqu’à l’hiver et persistant parfois même jusqu’au printemps. Ses petits fruits rouges vifs sont comestibles, mais leur acidité ne les rend guère agréables à manger frais. Il est toutefois délicieux en gelée, en sirop ou encore en sauce. Certains en font même un vin fortifié.

Autrefois très utilisé dans la culture autochtone, le pimbina est aujourd’hui peu employé dans la cuisine moderne. Il est pourtant un aliment local très intéressant à découvrir. La période idéale pour cueillir les fruits du pimbina est à la suite des premières gelées puisque celles-ci contribuent à leur mûrissement. Grâce au froid, le sucre des petits fruits se concentre pour les rendre plus juteux.
Le pimbina se situe principalement dans l’ouest et le centre du Québec et croît dans des milieux humides et ensoleillés. Il est possible d’en voir près des cours d’eau ou encore aux abords des routes. L’arbuste, d’une hauteur de deux à quatre mètres, se reconnait aisément par son écorce grisâtre et ses feuilles semblables à celles de l’érable.

Avec l’arrivée de l’automne, nous vous invitons à aller cueillir ces petites grappes de fruits et à les cuisiner selon vos préférences culinaires. Le livre québécois « Forêts : identifier, cueillir, cuisiner » de Gérald Le Gal et Ariane Paré-Le Gal propose notamment des recettes courtes et simples pour les diverses plantes sauvages comestibles.

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