Opérations forestières hivernales
L’hiver s’est maintenant bien installé avec une bonne couverture de neige au sol. Pour certains producteurs dont la propriété est en terrain montagneux, cette accumulation de neige signifie la fin de la saison de récolte. Pour d’autres où le terrain est plutôt plat, pas question d’hiberner.
C’est pourquoi nos équipes d’entrepreneurs forestiers demeurent actives surtout au sud de la région et au-delà. Sur certains terrains où le drainage naturel du sol est plutôt « modéré » ou « imparfait », le gel et le couvert de neige deviennent des conditions essentielles aux opérations. Toujours préoccupés par la protection du milieu où nous intervenons, ces conditions hivernales permettent la récolte et le débardage sans causer d’ornières au sol, en plus d’offrir une protection accrue de la régénération naturelle ou de toute autre espèce floristique parfois rare, menacée ou vulnérable. En circulant sur les résidus d’ébranchage lors du débardage avec en plus des équipements sur chenilles, la protection du milieu est assurée.
Sentier de débardage dans un peuplement dominé par des pruches sur station à drainage modéré. Photo : RF Biotiques inc., Sainte-Mélanie, 2019.
D’autres avantages des opérations d’hiver doivent être considérés malgré le déneigement des accès au chantier à assurer. Les arbres à conserver sur pied lors des coupes partielles sont moins vulnérables aux blessures en hiver. Lors des hivers rigoureux où la couverture de neige limite les déplacements des cervidés dans leurs aires de confinement hivernales, la production de résidus d’ébranchage constitue une source d’alimentation d’urgence non négligeable. C’est même surprenant de constater à quel point ces animaux sont curieux et deviennent rapidement habitués à la présence des forestiers dans leur habitat.
Résidus d’ébranchage (thuya occidental ou « cèdre ») utiles pour le nourrissage hivernal d’urgence pour le cerf de Virginie. Photo : RF Biotiques inc., St-Alexis, 2012.
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